sábado, 14 de outubro de 2017

Moi,

En t'appelant


Je me rappele
Lentement
De tout cela :
De la nuit,
De l’embrasse,
De la vie,
De la vue,
Du voile,
De la chambre
De la chandelle,
De la nouvelle,
De la musique,
De la muse –
La muse devant moi,
Devant me yeux,
Devant mes mains.
La muse,
Je l’ai touché.
Je
Lentement
L’ai touché
Déplaçant des pieds jusques à la tête.
Je
Lentement
M’ai déplace
De l’âbime profond jusqu’au plus haut du ciel...
Je tremblais,
Je vibrais,
Je me réjouissais
Et, alors,
Je t’ai embrassé
Le plus fort,
Le plus chaleureux,
Le plus tendre,
Le plus beaux;
Et, alors,
Le ciel a devenu insuffisant,
Rien de rien,
Y j’avait
Besoin des mots qu’il n’exist encore,
Des mots que vole comme une phalène,
Des mots qu’il n’y avait pas :

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